«Avec la renationalisation du financement du RSA, nous réparons enfin cette injustice pour la Seine-Saint-Denis qui nous faisait payer une partie toujours plus grande de cette allocation de solidarité nationale à la place de l’Etat».
C’est par ces mots que le président du conseil départemental, Stéphane Troussel a accueilli la décision de Jean Castex de renationaliser le financement du RSA en Seine-Saint-Denis.
Rappelons que depuis 2004, la gestion du dispositif (RSA et ex-RMI) avait été confié aux départements, avec des conséquences budgétaires importantes et délicates sur certains territoires. Dans le 93, cette charge financière s’élevait à 551 millions d’euros par an (220 en 2004).
Cette renationalisation concerne les nouveaux inscrits au RSA. En effet, le département de la Seine-Saint-Denis dispose d’une enveloppe de 520 millions d’euros pour la gestion de ce dispositif. Le surplus sera intégralement pris en charge par l’Etat (entre 50 et 70 millions d’euros).
Grâce à cette décision, Stéphane Troussel a promis que les crédits d’insertion passeront de 23 à 46 millions d’euros en… 2023.
